Revendre du vin permet à l’amateur d’optimiser sa cave et de financer de nouveaux achats. Mais quels crus revendre d’abord ?
Commencez par revendre du vin prêt à boire
Les grands crus qui se revendent le mieux sont ceux qui sont au meilleur de leur forme pour être dégustés. Il convient donc de privilégier les vins prêts à boire afin d’en obtenir le meilleur prix. Les meilleures cuvées des plus grands domaines n’atteignent leur apogée gustatif qu’après 15 à 20 ans de lente maturation en cave. Ce délai peut être plus court pour quelques cuvées intéressantes tels les crus bourgeois bordelais ou de jolies appellations villages en Bourgogne, mais 7 à 8 ans est un minimum. Parler d’apogée gustatif permet de rappeler que les vins, même les plus grands d’entre eux, ne sont pas éternels. Au-delà d’une période optimale, une phase de déclin s’amorce transformant, lentement, mais irrémédiablement, la bouteille de vin en un objet de collection dont disparait tout intérêt purement œnologique. Il est donc important de penser à revendre ses vins avant qu’il ne soit trop tard.
Revendre du vin à sa date anniversaire
Acquérir des vins prêts à être bus est important pour les acheteurs, mais chaque année, on se rend compte qu’il existe un véritable « effet anniversaire » sur la cote des vins. Les prix ne flambent pas toujours, mais les transactions sont plus nombreuses, car la demande s’accroit pour tous les millésimes marquant un changement de décennies. On constate cette année un attrait particulier pour les millésimes 1996, 1986, 1976 ou encore 1966.
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Auteur : Aurélien Grevet
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