Depuis quelques décennies le prix des vins s’est enflammé, au point d’atteindre des sommes parfois colossales. Un exemple, certes extrême, illustre ce phénomène, Petrus 1982 : vendus en Primeurs environ 40 euros (250-300 Fr), ces flacons s’échangent, aujourd’hui, aux environs de 3000 euros. Beaucoup refusent de boire une telle bouteille, une telle somme, même héritée de la cave d’un parent passionné. Plusieurs solutions s’offrent à celui qui souhaite vendre ses vins.
Vendre ses vins aux enchères
D’abord les ventes de vin aux enchères sont certainement la solution la plus connue, la plus commune. S’il est vrai que la bataille, parfois acharnée, qui règne entre les potentiels acheteurs, favorise la flambée des prix, l’intérêt du vendeur est plus que nuancé par les frais souvent astronomiques qui sont prélevés. Aux « frais de l’acheteur » (20 à 25%) s’ajoutent les « frais du vendeurs » (10 à 15%) : une bouteille payée 125 euros par l’acheteur peut ne rapporter que 85 euros au vendeur !
Des ventes de vins entre particuliers
Ensuite, la vente entre particuliers est une alternative. Le rapport direct élimine tous ces frais annexes d’intermédiaires, à part quelques faibles pourcentages que prélèvent certaines plateformes de mise en relation entre acheteurs et vendeurs de vin. Cette solution pose principalement la question de la sécurité de la transaction : qui est mon interlocuteur ? Est-il fiable ? Ou est-ce une de ces nombreuses tentatives de fraude dont regorge internet ?
Trouver un vendeur de vin professionnel
Enfin, une solution demeure : traiter avec un vendeur de vin professionnel reconnu. Elle offre l’avantage de garantir la sécurité de la transaction et de réduire les frais d’intermédiaires. Bien évidemment aucun professionnel n’offre de racheter des bouteilles aux prix de vente des détaillants, mais les marges envisagées sont bien inférieures aux frais appliqués par les maisons de ventes aux enchères.
Auteur : Aurélien Grevet