La cote des vins anciens est toujours une question délicate pour l’expert qui doit estimer un grand cru de plus de 30 ans.
La rareté, point clé de la cote d’un vin ancien
L’essentiel du volume des échanges sur le marché des grands crus se compose de vins de moins de 10 ans. La multitude d’offres et de transactions permet de fixer aisément un prix de marché. Mais les grands vins sont produits en faibles quantités et les stocks disponibles s’amenuisent au fur et à mesure des années. Lorsque ces crus atteignent leur apogée gustatif, après un minimum de 15 à 20 ans, la rareté devient rapidement une composante majeure de la cote des vins anciens d’exception. L’offre a diminué, la demande s’accroit. Cette tension entre vendeur et acheteur peut engendrer de fortes variations des cours. Heureusement, certains critères restent des points de stabilité.
La qualité du millésime garantit la cote des vins anciens
L’évolution de la cote des vins anciens est directement liée à la nature du millésime. Ce dernier est-il ou non apte à une longue garde ? Toutes les années ne se valent pas, en particulier quand il s’agit de se bonifier au cours des décennies. Si, chez les grands producteurs, l’exigence qualitative est une constante, quelle que soit l’année, la nature, notamment à travers les aléas météorologiques, garde la main sur la qualité du produit de base, le raisin. Le talent du vigneron ne peut pas tout.
Une météo favorable est le point commun aux millésimes légendaires tels 1945, 1947, 1959, 1961, 1982 (à Bordeaux), 1990, 2009 ou 2010. Un printemps et un été ensoleillés sont essentiels, mais la principale différence s’effectue au moment des vendanges et la pluie peut tout gâcher. C’est ce qui fait la différence entre deux années très chaudes, 1947 et 1976 par exemple. L’arrière-saison de la première fut idéale, 1976 fut au contraire très pluvieuse.
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Auteur : Aurélien Grevet
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