Qu’il s’agisse du passionné résolu entretenir la vigueur et la cohérence de sa cave en la renouvelant, ou de l’héritier de bouteilles de grands crus qui s’en désintéresse, chaque vendeur cherche légitimement à optimiser la revente de ses grands vins. Deux solutions principales existent pour vendre ses vins : les ventes aux enchères ou les marchands-négociants. Quels critères permettent de choisir ?
Revendre son vin auprès d’experts du marché
Le marché des grands crus est plus que jamais mondialisé, il est donc essentiel de s’adresser à un interlocuteur capable d’offrir ces grands vins sur l’ensemble de la planète, notamment en Asie et aux Etats-Unis où la demande est la plus forte. Si les ventes aux enchères les plus médiatisées attirent effectivement une clientèle internationale de prestige, ce n’est pas le cas de la majorité d’entre elles.
Revendre son vin auprès d’un expert du marché du vin présente plusieurs avantages. Le négociant international connaît ses clients et propose les grands crus qu’il acquiert à ceux qui lui ont préalablement signifié leur intérêt particulier pour tel ou tel grand vin, obtenant ainsi le meilleur prix.
Revendre son vin via une maison d’enchères
Ce procédé existe aussi bien entendu dans les plus prestigieuses maisons de vente aux enchères, principalement étrangères. Mais ce sont les mêmes qui facturent le plus de frais au vendeur qui, souvent, déchante en recevant le produit de la revente de ses grands crus. L’écart entre le prix de vente nominal payé par l’acquéreur et la somme d’argent reçue par le vendeur oscille de 25 à plus de 35%. L’offre que formule le négociant est plus lisible et ferme.
Enfin, si les deux solutions garantissent le plus souvent des paiements fiables, il convient de souligner que les maisons de vente aux enchères ne paient les vendeurs que 30 jours au minimum après le jour de vente, à condition bien sûr que l’acheteur ait acquitté son bordereau.
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Auteur : Aurélien Grevet
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