Acheteur de vin est un métier utile à ceux qui souhaitent vendre leurs grands crus. Il permet d’offrir aux propriétaires de grands vins une solution clé en main de rachat de cave, tout en optimisant leurs intérêts financiers. Pour le négociant en grands vins, cette activité dépasse largement le simple cadre professionnel. On est très loin du tripalium, ce terme latin désignant un outil de torture, qui serait à l’origine du mot travail.
L’acheteur de vin a la passion des grands crus
Quel acheteur de vin n’a pas ressenti cet enthousiasme, comparable à celui d’un enfant dans un magasin de jouets, quand il entre dans une très belle cave constituée des grands crus les plus rares et les plus prestigieux.
J’ai, pour ma part, un souvenir très précis de la première très grande bouteille que j’ai eue en main, un Cheval Blanc 1949. J’ai pensé ne jamais pouvoir le revendre et j’allais la contempler régulièrement en cave, éprouvant à son contact d’exquises promesses gustatives et une expérience historique au regard des formes imparfaites de la bouteille, signe d’une autre époque.
Acheter des grands vins en gardant la tête froide
Cette passion que suscitent les grands crus ne doit pas devenir un écueil pour l’acheteur de vin. Il doit garder à l’esprit les exigences économiques de son activité.
L’acheteur de vin doit apporter sa part d’expertise afin de garantir l’authenticité des vins échangés.
Pour offrir un prix correct, il lui est indispensable de bien connaître les cours du négoce et de jouir d’un réseau international afin d’optimiser la revente des grands crus qu’il acquiert.
Quand il achète des bouteilles de grands vins, le négociant doit savoir rester raisonnable.
Pour illustrer ces propos, prenons le cas concret de l’état des étiquettes. Quand le passionné voit dans les traces d’humidité ou de poussière, les vénérables marques d’une conservation dans d’excellentes conditions, l’acheteur sait aussi que les exigences de ses clients sont extrêmement strictes et que tout écart à l’immaculé fera l’objet d’une âpre négociation à la revente.
De la même façon, certaines cuvées, bien que merveilleuses à la dégustation, ne trouvent que difficilement preneurs. L’acheteur ne devra alors pas surcharger ses stocks de ces références. Évoquons par exemple, les liquoreux de Loire tels les Clos Naudin de la fin des années 1980 ou encore quelques grandes cuvées d’Alsace.
Assurément, dans l’intérêt du vendeur de grands crus comme de l’acheteur, une réelle compétence professionnelle est requise pour exercer ce métier avec efficacité et loyauté.
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Auteur : Aurélien Grevet
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