L’estimation de vin requiert une analyse précise et continue du marché des grands crus. Les cours ne sont pas fixes. Ils évoluent en fonction de facteurs internes à ce marché spécifique, et à d’autres, plus larges, liés à la conjoncture économique et politique mondiale. Faisons un point, en ce début d’année 2017, sur les tendances, endogènes et exogènes, de 2016.
Estimation vin : des critères internes
Le premier élément à souligner tient au rôle majeur de la rareté dans l’estimation vin. En 2016, comme précédemment d’ailleurs, les grands crus les plus rares furent ceux dont les estimations se révélèrent les plus dynamiques. Ceci est vrai que ce soit dans les régions phares de Bordeaux et Bourgogne ou dans les autres grands vignobles de l’Hexagone, Rhône, Champagne et Loire.
Après de nombreuses années plus que délicates, l’estimation des grands crus bordelais a confirmé un net mouvement de reprise en 2016, notamment grâce à une grande qualité intrinsèque du millésime 2015, commercialisé en Primeurs au printemps 2016. Mouton Rothschild, Cheval Blanc et Haut Brion en sont les premiers bénéficiaires. Au contraire, après un véritable âge d’or entre 2009 et 2011, le Château Lafite Rothschild tend même à perdre la plus-value dont il pouvait se targuer face aux autres grands noms du bordelais.
Estimation vin : des critères externes
Quant au contexte économique et politique mondial, l’événement majeur est bien entendu le Brexit dont l’immédiate conséquence est la chute de la livre sterling. Elle favorisera, dans un premier temps, les négociants anglais, avant de les pénaliser à moyen terme. L’élection de Donald Trump a pour l’instant peu d’influence sur l’estimation des grands crus, moins que le mouvement des taux de change tendant à la parité euro-dollar.
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Auteur : Aurélien Grevet
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