L’estimation des grands vins présentés chez Sotheby’s à New York lors de la vente du 25 septembre fut globalement dépassée.
Les acheteurs ont suivi l’estimation des vins classiques
Le lot phare de la vente, une dégustation des grands millésimes de la Maison Krug de 1915 à 2015, plus une bouteille de Krug 1915, l’une des 4 dernières existantes, avait attiré des acheteurs de 5 continents. Cette expérience unique, pensée par Olivier Krug afin de célébrer la mémoire de son arrière-grand-mère Jeanne Krug, fut finalement adjugée à 116 375 dollars.
La rareté et le prestige sont la clé d’enchères réussies. Le classement des lots les plus chers en témoigne. Après l’expérience unique de Krug, un lot de 3 bouteilles de Romanée Conti 1990 atteint les 39 200 USD, suivi de deux caisses de 12 bouteilles de Lafite Rothschild 1982, 29 400 USD chacune, et d’une impériale de Latour 1961 (26 950 USD). La provenance parfaitement authentifiée des bouteilles, et la garantie d’excellentes conditions de conservation, rassuraient les acheteurs.
Quelques vins joyaux ont créé une surenchère sur l’estimation initiale
Si ces classiques avaient été bien estimés, les enchères s’emballèrent pour certains lots de très rares grands crus bordelais et quelques joyaux bourguignons. Les estimations des vins furent alors sensiblement dépassées. La caisse de 12 Haut Brion Blanc 1985 fut vendue à 9 187 USD contre une estimation initiale de 5 500 / 7 500 USD. Les 2 magnums de Petrus 1970 trouvèrent preneur à 11 000 USD alors que les experts les avaient cotés à 5 500 / 7 500 USD. Les 11 bouteilles de Chambertin 1993 d’Armand Rousseau atteignirent 22 000 USD alors que la fourchette haute de l’estimation plafonnait à 18 000 USD. Mais la palme revint à un jéroboam de la Tâche 1979 du Domaine de la Romanée Conti, adjugé à 9 187 USD alors que la cotation précédant la vente oscillait de 3 200 € à 4 500 USD.
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Auteur : Aurélien Grevet
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