Le Comité Interprofessionnel du vin de Champagne, ou Comité Champagne, réunit depuis 1941 l’ensemble des acteurs de la Champagne afin d’œuvrer à la renommée et à la protection de l’appellation.
Le Comité interprofessionnel du vin de Champagne fédère les acteurs du plus célèbre vin du monde
Le Comité Champagne rassemble les 16 000 vignerons et 320 maisons que compte l’appellation. Il tend à réguler et à accorder les intérêts parfois divergents des négociants (maisons) et vignerons indépendants. Le négoce, ou rachat de raisin, est particulièrement développé dans cette région où les grandes marques ont acquis une notoriété internationale unique en France.
Le Comité Champagne défend activement sa marque
Ce « partenariat vertueux » entre vignerons et négociants que promeut le Comité Champagne a pour objectif ultime d’œuvrer à la prospérité économique de la région en :
- régulant les rendements afin d’éviter tout risque de surproduction qui engendrerait fatalement un affaissement des prix du champagne ;
- favorisant les progrès techniques grâce à de nombreuses expérimentations relayées auprès des professionnels de la filière ;
- défendant l’appellation sur l’ensemble de la planète et en traquant l’usage abusif du terme « Champagne » afin d’y mettre un terme ;
- diffusant une information large sur l’appellation et son marché international, destinée tant aux professionnels qu’au grand public.
Le CICV, un organisme interprofessionnel semi-public, a les moyens de ses ambitions avec un budget annuel de 19 millions d’euros.
Avec le CIVC, le Champagne reste à l’avant-garde
Le Comité Champagne est indéniablement ancré dans son temps comme en attestent les outils pédagogiques, ludiques et interactifs, qu’il met à la disposition du grand public et des professionnels du monde du vin, dont le MOOC (Massive Open Online Course) du Champagne présenté par Jérémy Cukierman, Master of Wine 2017.
De même, la question environnementale est entièrement intégrée par le Comité Champagne qui œuvre au quotidien à la promotion du développement durable. Les résultats sont sensibles depuis l’année 2000 avec un usage en baisse de 50 % des pesticides et autres intrants chimiques, une réduction de 50 % des engrais azotés, une diminution de 20% de l’empreinte carbone par bouteille, ou encore le traitement et la valorisation de 90 % des déchets liés à la production. L’objectif affiché pour 2025 est de réduire encore de 25 % l’empreinte carbone et d’atteindre 100 % de viticulture écologique (bio ou durable).
Auteur : Aurélien Grevet
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