Un vin de l’année de naissance ressemble au cadeau idéal pour un amateur de grands crus. Si l’idée semble attrayante, le choix du vin n’est pas aisé.
Vin de l’année de naissance : à regarder ou à boire ?
La première question à se poser : quelle est l’attente de l’heureux bénéficiaire de ce présent ?
Un simple objet de collection, sans perspective de dégustation ? Le choix devient facile : de nombreux sites internet offrent des bouteilles des cent dernières années à tout type de budget. La qualité de conservation de l’étiquette sera alors le critère principal de choix.
Si ce vin de l’année de naissance est destiné à un amateur de grands crus, ce qui est souvent le cas lorsqu’on pense à ce type de cadeau, il faut trouver un grand cru qui sera buvable.
Tous les millésimes ne font pas de grands vins
Seuls les plus grands vins sont à même de traverser les décennies sans dommage, en se bonifiant même. Mais, parmi ces noms illustres, tous les millésimes ne se valent pas. Certaines années simplifient la tâche. Les millésimes 1945, 1947, 1949, 1955, 1959, 1961, 1982, 1986 ou 1990 offrent un large choix de très grands vins, encore exquis aujourd’hui.
D’autres années sont bien plus délicates à aborder. 1951, 1965, 1972, 1973, ou 1977 exigent plus d’imagination. Il est alors préférable, pour offrir un bon vin, de sortir du vignoble français.
Les Sauternes, avec un taux de sucre résiduel élevé, offrent le plus souvent les meilleures garanties de conservation. Mais même dans cette région, certaines années sont à éviter. Prenons comme point de repère les millésimes que la star de l’appellation, le Château d’Yquem, n’a pas commercialisés : 1930, 1951, 1952, 1964, 1972, 1974, 1992 et récemment 2012.
Rassurez-vous, des solutions existent toujours pour offrir un bon vin de l’année de naissance.
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Auteur : Aurélien Grevet
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