Le Château Tertre Roteboeuf a été une véritable star de la fin des années 1980. Il a progressivement vu les lumières s’éloigner, mais ce cru reste particulièrement prisé des collectionneurs de grands vins. Si les effets de mode sont éphémères, la qualité, elle, est restée.
Avec le Tertre Roteboeuf, la qualité dépasse le renom
Les vins de François Mitjavile, ambitieux et exigeant propriétaire du Château Tertre Roteboeuf, se distinguent toujours par leur somptueuse richesse, leur texture confite et leurs arômes de torréfaction. Car en plus de bénéficier de la passion et du talent du vigneron, ce tout petit vignoble, de moins de 6 hectares, planté très classiquement, bénéficie d’une situation idéale en haut de coteaux orientés sud-sud-est, et d’un microclimat favorable.
L’intensité et la puissance de cru, qui lui valent le surnom de « Petrus de Saint-Emilion », sont obtenues grâce à des vendanges retardées au maximum, à des rendements volontairement restreints et à un vieillissement en fûts de chêne neuf. L’encépagement, aussi, rappelle aussi aux amateurs de grands vins, le prestigieux cru de Pomerol : 85 % de Merlot et 15 % de Cabernet Franc pour Tertre Rotebœuf ; 95 % de Merlot et 5 % de Cabernet Franc pour Petrus.
Du Tertre Roteboeuf 2007 en stock chez Vinoptimo
Produit à moins de 25 000 bouteilles par an, ce grand cru est rare, et il faut reconnaître que les millésimes les plus prestigieux (1982, 1990, 2000, 2005) se vendent très vite. Mais l’intérêt de ces vins est aussi dans les millésimes moins prisés du grand public.
Nous avons en cave quelques caisses de Tertre Roteboeuf 2007, année tant décriée par nombre de critiques, au comportement grégaire, qui oublient vraisemblablement de déguster. Certes, le potentiel de garde n’est pas éternel, mais ce vin donne le sourire et ravit le palais de l’amateur qui se donne la peine de le boire sans préjugé. Qu’attendre de plus d’un grand vin ?
Auteur : Aurélien Grevet
Image © Vinoptimo