Sine Qua Non occupe une place particulière dans le cœur des aficionados du vin. Dans la fusée vinicole californienne, Manfred Krankl et sa femme Elaine sont aux commandes.
Sine Qua Non, une success-story à l’américaine
Manfred quitte son Autriche pour la Californie au début des années 80. Il enchaîne les petits boulots, ouvre son premier restaurant, puis un second, puis un autre.
Son hobby, c’est le vin. Il embouteille ses premiers jets pour lui et ses copains. Poussé par ces derniers, il sort quatre fûts et demi en 1994. Robert Parker, le faiseur de pluie, lui attribue 95/100 pour son premier millésime, et la fusée décolle.
Devant la propagation fulgurante de leur savoir-faire, les Krankl revendent leurs restaurants pour se consacrer pleinement au vin. À partir de 2004, ils commencent à cultiver leurs propres vignes et arrêtent progressivement les achats de raisins aux autres vignerons, tandis que Robert Parker devient leur premier ambassadeur en enchaînant les 100/100.
Robert Parker dit en toute simplicité
« Manfred est l’un des vignerons les plus créatifs et multidimensionnels de la planète Terre. »
Sine Qua Non, l’excellence des cépages du Rhône
Exit le Pinot noir qui a fait sa renommée. Sine Qua Non se concentre sur les cépages rhodaniens : la Syrah, la Grenache et la Roussanne notamment.
Aujourd’hui Sine Qua Non, c’est 3 500 caisses par an, soit une goutte dans l’océan des vins californiens.
C’est une stratégie assumée de Manfred Krankl :
« Je préfère faire une bouteille de vin à 3 millions de dollars, plutôt que 3 millions de bouteilles à un dollar ».
Et comme chaque millésime est différent, chaque étiquette sera différente, toujours imaginée par Manfred. Ce passionné d’art, de musique et de moto est brillant dans tous les domaines.
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Auteur : Thomas Wallart
Images étiquettes © Sine Qua Non