L’intérêt d’acheter actuellement les meilleurs millésimes de Bordeaux est confirmé par l’évolution des cours de certains grands crus bordelais. Et cela malgré une énième campagne de primeurs ratée pour la plupart des châteaux.
Depuis 2011, les millésimes de Bordeaux avait été sanctionnés globalement
Dans ses excès grégaires, le marché sanctionna indifféremment les cours de tous les grands crus de Bordeaux, à l’exception de Petrus peut-être, depuis le retournement de l’été 2011. Parmi les baisses les plus significatives figurent les références dont les prix s’étaient littéralement envolés de 2009 à 2011, Lafite-Rothschild et Carruades de Lafite en tête. Si les Carruades de Lafite semblent se stabiliser à un niveau de prix en adéquation avec le prestige du cru, le premier vin du Château Lafite Rothschild s’échange à des tarifs intéressants par rapport à ces concurrents directs.
Certains millésimes de grands crus ont tout d’une bonne affaire
Considérés comme les meilleurs des premiers crus du Médoc, Lafite et Latour bénéficient historiquement d’une valorisation premium chez les amateurs. Aujourd’hui, le Lafite Rothschild 2010 s’échange à moins de 630 euros par bouteille (contre près de 1500€ en 2011). Latour 2010 dépasse les 1000 euros par bouteille, et les millésimes comparables de Lafite, 2005 et 2009, sont également plus chers, au-delà de 700€ par bouteille. Excellemment noté par l’ensemble des critiques (98/100 à 99+/100), ce Lafite Rothschild millésime 2010 ressemble vraiment à une bonne affaire.
Le regain d’intérêt pour les grands millésimes de Bordeaux touche particulièrement les vins du millésime 2005, notamment du fait de la rétrospective récente du Wine Advocate de Robert Parker dédié à ce millésime qui confirme son excellence 10 ans après. L’attribution du célèbre 100/100 à 12 grands crus supplémentaires consacre ce millésime parmi les plus grands.
Auteur : Aurélien Grevet
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