Président de l’association des climats de Bourgogne au Patrimoine mondial de l’UNESCO, Aubert de Villaine, également co-gérant du Domaine de la Romanée Conti, affichait récemment son optimisme malgré la préconisation de renvoi rendue par l’Icomos (Conseil International des Monuments et des Sites).
La reconnaissance des climats de Bourgogne est une bonne nouvelle.
Aubert de Villaine souligne que l’avis publié dans le rapport d’expertise de l’Icomos n’est que consultatif, et insiste surtout sur la reconnaissance plus vaste qu’expriment les experts : « C’est une bonne nouvelle pour la Bourgogne car la valeur universelle exceptionnelle des climats ainsi que son authenticité, son intégrité et les conditions de gestion sont reconnues ». Il estime que « tout semble en place pour une inscription ». La décision finale sur la reconnaissance des climats de Bourgogne sera rendue lors de la 39ème session du Comité qui se tiendra à Bonn, du 28 juin au 8 juillet.
Les climats, des lieux-dits spécifiques à la Bourgogne.
Le « climat » est une spécificité bourguignonne qui trouve ses origines dans la nomenclature définie, dès le Moyen-Age, par les moines cisterciens. Il désigne un lieu-dit cadastré, caractérisé par un type de sol et un microclimat. Chaque climat a sa spécificité : nature du sol et du sous-sol, pente, exposition au soleil et ses conséquences sur la vigne. Descriptifs dans les Beaumonts à Vosne Romanée, ou le Clos de la Maréchale à Nuits-Saint-Georges, leurs noms se parent de poésie avec les Gouttes d’Or et les Charmes de Meursault, ou encore les Amoureuses de Chambolle-Musigny.
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Auteur : Aurélien Grevet
Climats de Bourgogne : 1er anniversaire
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