Un beau plateau de fruits de mer ultra frais et la cuvée de champagne Pierre Gimonnet Fleuron 2015, voilà un accord mets et vins qui nous titillait depuis quelques semaines. En bons citadins trop longtemps confinés, nous avons profité de la liberté d’un week-end pour prendre l’air marin et tenter l’expérience.
On emporte nos champagnes Pierre Gimonnet au bord de la mer
Le domaine Pierre Gimonnet et Fils jouit d’une excellente réputation auprès des sommeliers des plus belles tables étoilées et des amateurs éclairés. Il offre une gamme de superbes « champagnes de vignerons » d’une élégance et d’une complexité dont raffolent les dégustateurs désireux d’explorer d’autres formes d’excellence que celles proposées par les grandes Maisons de négoce champenoises.
C’est en 1955, avec l’arrivée au sein de l’exploitation familiale de Michel Gimonnet, fils de Pierre, que le domaine débute l’évolution qui lui vaudra son prestige actuel. Fin connaisseur de son terroir, et doté d’un bon sens paysan aiguisé, Michel pressent l’intérêt de développer des vinifications parcellaires afin d’obtenir le meilleur du potentiel de chaque lieu-dit. Il dotera ensuite, à l’assemblage, chaque cuvée de ses champagnes d’une identité propre, tout en conservant une trame commune qui est aujourd’hui la signature maison :
« des champagnes complexes et équilibrés, à l’élégance ciselée et d’une inimitable fraîcheur minérale ».
C’est parti pour un test fruits de mer et champagne Blanc de Blancs
Et c’est précisément cette minéralité et cette finesse que nous voulions confronter au raffinement des fruits de mer, et à titre personnel, plus exactement de très belles huîtres. Direction l’échoppe d’un excellent ostréiculteur à Cabourg, la Perle d’Isigny, qui nous prépara un joli plateau dont 2 douzaines d’huîtres d’Isigny n°1, un régal. Ces huîtres creuses appartiennent à la catégorie des « spéciales », qui allient un caractère marin affirmé, une texture charnue et de fines notes de noisettes.
Comme nous le pressentions, la cuvée Fleuron 2015, « l’esprit Millésime de la Maison », accompagnait à merveille non seulement les huîtres, mais aussi les crevettes, langoustines et autres bulots qui composaient le plateau. La tension minérale s’associait parfaitement à la salinité des mets. Quant au caractère plus gourmand du Blanc de Blancs, une harmonieuse sensation crémeuse et toastée en bouche, il faisait délicieusement écho aux notes de noisette précédemment évoquées, au gras des huîtres, et à la texture délicate, mais plus ample des fruits de mer.
Test validé !
Auteur : Aurélien Grevet
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Crédit image : Vinoptimo & Laurent Didier Adobe Stock
